Sujet : Bières de l’Abbaye de Villers
“La bière fabriquée à l’abbaye jouissait d’une grande réputation; on venait en chercher de plusieurs villages aux alentours. Le grand-père du sieur Hennau, fermier du moulin, fut le dernier brasseur du monastère : cette famille remplissait cette charge depuis plusieurs siècles.”
C. RODENBACH, “L’Abbaye de Villers (de l’ordre de Cîteaux) en Brabant”, Bruxelles, 1850, p. 86-87.
Au milieu du XXème siècle, le moine Dom Placidus Landsbergen de l’abbaye de Saint-Bernard de Bornem, anciennement Saint-Bernard-sur-l’Escaut à Hemiksem, fondée en 1243 par l’abbaye de Villers, proposa à son Père Abbé et au brasseur de Liezele de lancer une nouvelle bière “Vieille Villers”, avec le nom et les armoiries de l’abbaye. Ainsi le lien entre l’abbaye de Villers et sa seule abbaye-fille vivante a été rétabli.
Monsieur Van Assche, ingénieur-brasseur accepta sans hésitation, son but était de produire une bière forte à haute fermentation en bouteille.
La maxime était aussi très appréciable: “Post tenebras spero lucem”, “Après les ténèbres j’espère la lumière”, encore que l’interprétation du brasseur était différente puisqu’il croyait que les gens malheureux qui boiraient ce nouveau breuvage verraient une lueur d’espoir en leur avenir.
Informations communiquées en 1998 par Dom Placidus Landsbergen à Luc HAULOTTE, Père Abbé de la Confrérie des Hostieux Moines de l’Abbaye de Villers.
En 1996 la Confrérie lance la “t’ Serclaes” blonde (7%), et en 1999 reprise par la brasserie Huyghe à Melle de la “Vieille Villers” et la “Triple Villers”.
En 2000 la Confrérie lance la “t’Serclaes” ambrée (6,5%), et en 2005 les blondes et brunes “Cuvée des Hostieux Moines de l’Abbaye de Villers”.
[color=#FF0000]Après les ténèbres, j'espère la lumière[/color]