pablo69 a écrit:mr.hop a écrit:Oct 2017 !!!
Elle n'a pas perdu en intensité, il ne doit juste rien rester de cette bière !
mr.hop je te trouve un peu excessif, certes elle doit avoir bien changée depuis l'embouteillage, notamment au niveau de l'amertume, les 100 IBU se sont bien atténués. Mais de la à dire "qu'il ne doit rien rester de cette bière", je ne suis pas d'accord le houblonnage est malgré tout encore bien présent.
Le problème, c'est que pour le savoir, il faudrait gouter la même bière jeune et à 11 mois de l'embouteillage. Mais le problème c'est que les cavistes reçoivent bien souvent les bières avec déjà plusieurs mois au compteur. En trouver une à moins d'1 mois relève de l'exploit !
Ici on parle d'une bière espagnole (basque !) distribuée par une boite localisée dans l'Hérault. Le transport, ça coute cher. Si le distributeur a le choix entre faire 4 palettes tous les 4 mois ou 1 palette par mois, à votre avis, que va-t-il choisir ? Moi j'ai la réponse car je connais des cavistes qui s'approvisionnent chez ce distributeur et qui reçoivent des bières à 1 mois de la DLUO et à qui on répond qu'on se fout de la DLUO (sic!).
Pour revenir à la fameuse bière, j'en ai gouté des bières ultra houblonnées et comme je l'ai dit, j'en ai gâché certaines (Pliny the Elder, Stone Enjoy by...). Alors oui, à 11 mois, il reste bien entendu du houblon, mais le produit n'est plus que l'ombre de lui même. Et Naparbier, je connais bien pour habiter au Pays Basque...
pablo69 a écrit:Même si je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut boire rapidement les bières bien houblonnées, je nuancerai un tout petit peu. J'ai par exemple fais l'expérience de bières qui avaient beaucoup perdue au bout de 4-5 mois, par contre d'autres avaient mieux résistes au bout de 8-10 mois.
Encore une fois, je suis dubitatif. Le truc, c'est qu'un amateur comme toi aime varier les dégustations, et je présume que tu ne dois pas souvent revenir à une bière que tu as déjà bue. Et si c'est le cas, es-tu sûr d'avoir un souvenir très précis de ce que tu as gouté plusieurs semaines (voir mois) auparavant pour comparer ? Tout le problème est là. Une bière peut être tout à fait honnête à 8 mois de l'embouteillage, mais qui sait si elle n'était pas tout bonnement merveilleuse 8 mois auparavant ?...
Startrak a écrit:@ mr.hop : Je comprends ton propos car je me doute que certaines bières doivent rester un moment sur les étalages de certains revendeurs (qui parfois ne se soucient pas trop des conditions atmosphériques).
Mais là, d'une part tu ne sais pas quand Pablo l'a achetée et d'autre part si la DLUO est en octobre 2017, la bière a pu être produite fin juin-début juillet et vendue fin juillet-début août. Faut comprendre qu'on est sur un petit marché et que les revendeurs ne peuvent peut-être pas se permettre de passer des bières pas encore arrivées à la DLUO en invendues.
Maintenant, ça fait peut-être aussi des mois qu'elle était en magasin...
Je connais bien Naparbier pour les avoir distribués un temps. (J'ai jeté l'éponge non pas pour des raisons de qualité, mais pour des problèmes d'organisation). Je na sais pas si ça a changé, mais à l'époque (il y a 3 ans environ), ils appliquaient une DLUO d'1 an sur leurs bières. Mais quoi qu'il arrive, ils ne mettent pas une DLUO de moins de 9 mois.
Donc qu'elle ait 8 ou 11 mois, cette bière est probablement bien rincée.
Le problème des cavistes c'est qu'ils veulent tous proposer des centaines de références de bières et si possible du monde entier. Mais ça, c'est la faute du client ! Si les clients se contentaient des productions locales, les cavistes auraient un super turnover de leurs stocks et les consommateurs auraient toujours des produits frais.
Mais aujourd'hui, avec Internet, on a tous accès à des tonnes d'infos sur d'innombrables brasseries et la passion fait qu'on a envie de tout gouter. Mais passion n'est pas raison. Moi par exemple, je suis un adorateur des IPA américaines (oui, je sais, ça se voit). Et bien j'ai décidé d'arrêter d'en acheter en France, car ça n'a aucun sens et bien souvent les bières sont décevantes. DU coup, je me concentre sur la production locale et les bières sont toujours hyper fraiches (après, je reconnais que j'ai de la chance d'avoir des brasseries de qualité à proximité).