La Brasserie Liefmans déclarée en faillite

aaaaaaarg, pas liefmans !
je rachète !

Ils arrêtent pas chez Moortagt!
Après La Chouffe, ils mettraient le grapin sur Liefmans...

Espérons que la brasserie ne perdra pas trop de son âme!

Quent 

je pense n'avoir jamais goûté l'une des bières de liefmans maheureusement, apparemment, d'après ce que j'ai lu, il y a une kriek à base de ale brune, une autre qui se boit chaude appelée "Glühkriek", c'est une brasserie plus basée sur les brunes!
à découvrir pour moi!

et un triple hop pour duvel moogat

Merci Peste!

D'accord avec toi guernoule mais ce qui ne va pas n'a peut étre rien à voir uniquement avec la perte d'argent, cela a peut étre un rapport avec les produits ou autres !!

Il ya quelque chose à changer mais pas forcément au niveau dirigeants, je pense qu'ils font leur maximum !!

Une remise en question est nécessaire pour apporter du sang nouveau pour qu'elle puisse se sortir d'affaire.

"pas forcément au niveau dirigeants"?

Là tu rêves Didou !

Dans ce cas de figure c'est assez stereotypé :

D'abord on élimine les doublons dans les organigrammes.
En tout état de cause on ne reprend jamais une entreprise pour laisser les dirigeants en place, à tout le moins avec les pleins pouvoirs. La première économie c'est sur les frais de staff. Il y a déjà chez le repreneur des gens dont le job est de définir les stratégies, gammes de produits, et il est donc inutile de conserver une structure décisionnelle du même type dans l'entreprise reprise. Les dirigeants de celle-ci vont donc soit se retirer, soit être intégrés à un niveau quelconque du staff dans l'organigramme du repreneur, soit rester dans la société reprise où ils ne seront plus que des exécutants.
Même chose pour l'équipe commerciale, dont il ne subsistera que ce qui peut être utile dans le nouvel ensemble.
Et idem au niveau de la production, une centralisation des sites pouvant faire économiser pas mal d'argent (on a vu les dégâts que ça a pu faire chez Inbev avec Hoegaarden, quoique dabns ce cas le hangement de site était probablement accompagné, et même précédé, d'un changement de process)

Ensuite on fait le tri dans les "niches de valeur" de l'entreprise. Qu'est ce qui vaut quelque chose, qui peut gagner de l'argent. Marque, noms commerciaux, renommée, savoir faire, réseau de distribution, etc... Une analyse ainsi sectorisée permet auusi d'isoler des foyers de pertes. Notamment un produit qui coûte trop cher à produire sera abandonné. Mais on met en phase les potentialités de l'entreprise reprise avec celles de la repreneuse : un produit qui perdait de l'argent peut se mettre à en gagner dans la nouvelle organisation.

Il existe en France, dans l'examen des propositions de reprise, la notion de "mieux-disant social". En gros entre deux propositions économiquement sérieuses on doit choisir celle qui est capable de sauvegarder durablement le plus d'emplois.

L'entreprise "après" sera forcément différente de l'entreprise "avant".

La qualité intrinsèque du produit là dedans ? Elle est au bon vouloir du repreneur.

Il faut savoir que reprendre une entreprise en difficulté, même pour pas cher, ça veut quand même dire que derrière on y injecte dedans pas mal d'argent, ce n'est pas pour gâcher les "produits-phare" de l'entreprise reprise, surtout dans un contexte où le repreneur est lui-même positionné sur une image de haute qualité.

En fait, notre seul espoir est que Moortgat continue de produire une bière convenable. Vu leurs autres produits, on peut l'espérer

Les dernières nouvelles :

Que je n'ai toujours pas dégusté (Abdis) mais cela sera rattrapé lors du weekend BEERPASSIE à Anvers.......

Raté, les bières de la brasserie LIEFMANS ne seront pas présentes à Anvers ... !