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http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arras/actualite/Secteur_Arras/2011/04/15/article_l-arrageoise-la-biere-a-l-accent-belge-b.shtml
Ce sont des gens comme ça qui ruinent l'image de La Bière :
- une concurrence aux producteurs locaux
- une tromperie sur la marchandise
- des méthodes commerciales purement comptables
Et tout ça avec la complicité (naïve ?) du député-maire d'Arras.
En lisant l'article on a l'impression que c'est extraordinaire 
D'où l'intérêt de multiplier les salons des bières artisanales pour éduquer les consommateurs.
Tu sais que je trouve que tu es souvent excessif au sujet des fabrications françaises, mais là je trouve que ça manque un peu de fureur.
On m'a reproché le nom et le beffroi, mais j'ai une lettre signée de Jean-Marie Vanlerenberghe qui m'y autorise.Mes concurrents ont tout fait pour m'arrêter. J'ai été condamné à 1 000 E, mais j'ai préféré faire appel et j'ai gagné.
"Mes concurrents" ça m'évoque les brasseurs régionaux. J'ai du mal à imaginer que l'un d'entre eux soit assez stupide pour faire un procès sur l'utilisation de référentiels d'un lieu différent du lieu de production, alors que tout le monde sait qu'il n'existe aucune protection ou interdiction à ce niveau (la Cagole-bière de Marseille, la 2 Caps, la Belle dePévèle, la Duc d'Havré-Seigneur de Tourcoing ............=
En tout cas le décor est planté c'est Philippe Thellier contre la profession.
J'ai trouvé en Belgique, ce que je n'ai pu trouver en France : une brasserie qui accepte de faire ma bière
Dans le décor ainsi planté, faut-il comprendre que les brasseries françaises lui ont mis des bâtons dans les roues en refusant de travailler pourlui ?
A-t-il vraiment démarché celles qui font du brassage à façon ?
Son projet était-il compatible avec leurs normes et capacités de production ?
Sans le préciser aux clients, on a remplacé leur breuvage d'une grande marque par de l'Arrageoise. Et ils n'y ont vu que du feu. Bingo pour le gérant de l'Arrageoise : la formule est la bonne. Oublié dit-il le goût amer sur lequel il avait parié au départ mais à tort pour faire un genre de Spaten.
Pas de commentaire, tout est dit, le modèle est assumé.
« J'aurais pu devenir moi-même brasseur, c'était d'ailleurs mon idée de départ. Mais Gaston Dubois, qui est décédé il y a trois semaines, m'avait déconseillé de le faire. Il m'a dit que j'allais m'endetter pour toute une vie et que pour être rentable il fallait tout de suite vendre 5 000 hectolitres ! »
Il n'y a en tout que 20 brasseries françaises, dont 3 Centres de production HK, qui atteignent ce seuil fatidique des 5000 hecto, bien après leur première année. Justification non recevable.
Mais moi je vous jure, je suis un vrai arrageois ! de naissance !
Je souris de bonheur quand je te lis !
Tu vois, on est d'accord sur l'essentiel...
L'argument des 5000 hectos, je l'ai entendu de nombreuses fois...notamment lors de réunions brassicoles...
Si Mathieu Lepoutre (par exemple) avait écouté cette sirène, Moulins d'Ascq n'existerait pas.
Lu dans l'article en question : " Tous les projets sont bons à étudier, même celui d'un client qui veut absolument sortir une bière au goût violette ! "
Mais ... Mais !!! Il vont laisser Akim tranquille ou bien ?!?
J'ai trouvé en Belgique, ce que je n'ai pu trouver en France : une brasserie qui accepte de faire ma bière
Dans le décor ainsi planté, faut-il comprendre que les brasseries françaises lui ont mis des bâtons dans les roues en refusant de travailler pour lui ?
A-t-il vraiment démarché celles qui font du brassage à façon ?
Son projet était-il compatible avec leurs normes et capacités de production ?
Alors la j'ai des gros doutes. M'étant intéressé au sujet de faire une bière à façon, les artisans brasseurs sont particulièrement ouverts à ça, et donc c'est d'une grande facilité. On peut même apporter sa propre recette et faire faire sa bière.
Soit le monsieur a démarché des grosses brasseries et ceux-ci n'étaient pas intéressés. Si c'est le cas, le monsieur avait l'ambition de faire une production "de masse", soit le monsieur est arrivé avec ses gros sabots chez un ou des artisans brasseurs en leur expliquant qu'il allait inonder le marché.
Soit il a pas démarché du tout...
Où alors le seul argument massue du monsieur, c'était le coût de production proposé par le brasseur... Mais là on n'est plus dans la démarche initiale du monsieur, mais juste la pour faire du bénéfice facilement.
C'est moi, ou l'article n'est juste qu'une énorme pub pour la delirium? 
Ca y ressemble beaucoup...
Encore un coup de la Voix du Nord...héhéhhhé...
regardez la liste des prasseries françaises classées en fonction de leur production 2009 (référence DUTIN 2010)
voyeeez le nombre de gens à moins de 5000 hecto ! On ne peut pas dire qu'on ne peut faire ce métier à moins de 5000 hecto.
Ou alors on ne parle pas du même métier, celui fait de l'amour du produit.
Je ne décolère pas sur ce coup là...
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