Sujet : A Ecquedecques aussi ça bouge...

Depuis plusieurs semaines, le petit village d'Ecquedecques compte une micro-brasserie qui fabrique la bière d'Hélant et qui est venue suppléer la production jusqu'alors limitée du breuvage

Jacques Brel chantait Ça sent la bière de Londres à Berlin, ça sent la bière, Dieu qu'on est bien ! Sûr que s'il était encore de ce monde, le Belge apprécierait la micro-brasserie des jardins d'Hélant qui produit une bière ambrée 100 % naturelle.


Et si l'on y regarde de plus près, Ecquedecques n'est pas si loin de l'axe Londres-Berlin, celui-là même que chantait le grand Jacques. Alors quoi de plus naturel que d'y produire soi-même sa propre bière !
La transformation est notable. D'une petite pièce où était conservée la bière, on est passé à un véritable lieu de production et de stockage avec mise en bouteille sur place. Rien à voir avec la production jusqu'alors qui se faisait dans une grande marmite comme le faisait avant lui sa grand-mère, dans la cuisine. Une fois passé les portes des Jardins d'Hélant (chambres d'hôtes), direction l'ancien garage de la fermette qui a été totalement transformé pour prendre la forme d'une micro-brasserie. « On est encore loin de la brasserie industrielle - qui n'est pas notre but - mais on a fait du chemin par rapport à nos débuts il y a quelques mois », souligne Helen Demey, la propriétaire des lieux.
En effet, du garage, il n'a gardé que la porte. Les murs sont maintenant en carrelage blanc, le sol est uniforme et il n'y a aucune place pour une voiture.
Au milieu se dresse une table où sont alignés des outils qui permettent le remplissage et la mise en bouteille du breuvage local, une sous-tireuse qui permet de remplir trois bouteilles en même temps, un appareil pour embouchonner les bouteilles et un drôle d'outil qui permet de mettre le muselet au-dessus du bouchon. Des nouveaux appareils qui permettent un meilleur confort : « C'est quand même plus facile grâce à l'embouchonneuse, car avant on devait les mettre à la main en serrant la bouteille », indique-t-elle.
Une construction artisanale pour une bière qui l'est tout autant « Cela a pris plus de deux mois de travail, j'ai construit moi-même notre micro-brasserie grâce notamment à Internet où l'on y trouve toutes les étapes à réaliser. Cela nous est revenu trois fois moins cher que de l'acheter en entier », explique André Demey, ancien boulanger. Avant la bière produite ici ne servait que pour les clients des chambres d'hôtes, « on la produisait dans la cuisine en la faisant chauffer dans des marmites ». Désormais, trois cuves sont installées dans la micro-brasserie et tournent pour produire 500 litres par semaine. De quoi répondre à la demande, pour le moment. Deux palettes de bouteilles attendent d'être remplies « pour aussi se créer un stock », car il faut attendre plus d'un mois pour qu'elle libère toute sa saveur. Une fois le stock d'étiquettes "Jardins d'Hélant" écoulé, la bière prendra le nom de Maxiceiz, un acronyme des prénoms des petits-enfants d'André. Preuve que la bière reste une histoire de famille.

Pas de style, pas de famille : des méthodes.

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Re : A Ecquedecques aussi ça bouge...

où est ekdek ?

il fait beau

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Re : A Ecquedecques aussi ça bouge...

ché nin mi.

Re : A Ecquedecques aussi ça bouge...

Je ne connaissias même pas !
default/roll
Près de Lillers dans le <Pas-de-Calais...

Pas de style, pas de famille : des méthodes.

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Re : A Ecquedecques aussi ça bouge...

Concept intéressant, ils n'ont pas encore de site internet mais ça ne devrait plus tarder si elle se fait connaître sur les salons

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