Les Faux-Goûts de la bière :
"Il me semble essentiel de pouvoir identifier les faux-goûts. Le plus souvent, il s'agit d'un problème pouvant survenir durant l'ensemble des phases de l'élaboration d'une bière : matières premières mal conservées ou de mauvaise qualité, incidents au brassage, à l'ensemencement ou pendant la fermentation, contamination à la mise en bouteille ou encore problèmes liés au stockage.
Attention de ne pas assimiler des caractéristiques de certains styles de bière à des défauts. Il est normal pour un lambic de présenter une forte acidité, parfois complétée par une certaine âpreté. C'est l'expérience du dégustateur qui permettra de faire la différence.
Voici les principaux faux-goûts qu'il est possible de détecter :
- goût aigre : présence de bactéries acétiques (vinaigre) ou lactiques.
- goût de pharmacie (phénol et chlorophénol) : présence de chlore dans l'eau ou encore infection bactérienne (mauvais entretien des installations de débit, par exemple).
- goût de céleri, de légumes crus (diméthylsulfure ou DMS) : en général lié à un temps d'ébullition trop court.
- goût de rance (diacéthyl) : ce goût de beurre rance ou encore de caramel au beurre est lié dans une bière fraîche à une trop grande quantité de levure ou encore à une température de fermentation trop élevée. Il peut également apparaître lors de la conservation de la bière car le diacéthyl augmente avec l'oxydation.
- goût de carton mouillé, de cave, de renfermé : ceci est lié à une oxydation de la bière. Celle-ci peut survenir lors de la fermentation ou encore lors de la garde (problème d'embouteillage, par exemple).
- goût de pomme verte (acétaldéhyde) : température de garde trop élevée.
- goût métallique : exposition à un métal. Certains houblons peuvent aussi donner ce goût."
Sources (entre autre) : http://membres.lycos.fr/projetamertume/
Pas de style, pas de famille : des méthodes.