Sujet : struise party à la Capsule
Le batracien est ronchon, il a boudé son plaisir hier soir.
Doc soiré struis hier soir à la Capsule avec en présence de Carlo la mise en perce de :
- Black damnation VII single Black
- Pannepot Special Reserva (Fût de Porto)
- Shark Pants
- BD XI Special Kay
Pour gérer le retour automobile je m'étais re-goûté la Shark Pants la veille, pour le reste on a fait des partages.
Le calme avant la tempête ?
Carlo au boulot
Carlo au Taste, le RESPONSABLE à la supervision
Single Black et Planche La Capsule
Special Kay (et un petit bout de PNP Special Reserva)
Special Kay encore (flou mais tant pis)
Jean Special K Morel
Pourquoi donc avoir boudé mon plaisir ?
Single Black : Rappelons que cette bière ne fait que 2°. J'en attendais quelque chose de différent et amusant, un peu comme la Nanny State de Brewdog.
Là c'est court, "lavé", peu de corps, un petit peu de café et puis ça s'en va, très court. Evidemment c'était sorti du tirage très froid, trop froid, mais même en laisssant bien réchauffer ça n'allait pas mieux, bien au contraire.
Ensuite La Peste a pris une Shark Pants et moi une Pannepot Special Reserva.
Shark Pants pas (plus) de surprise : un houblonnage et un corps énormes, une grosse machine qui ous emmène dans les sensations bestiales. Mais je la connais déjà bien...
La Pannepot Special Reserva en revanche (encore une fois : pénalisée par une sortie de tirage trop fraiche) il a encore fallu attendre très très longtemps pour lui voir dégager quelque chose d'intéressant au nez. Je lui ai trouvé un cruel manque de corps, et un nez très déséquilibré avec un alcool trop présent.
Peut être que je suis un enfant gâté et que j'ai abusé des porto-aging ces derniers mois... Mais franchement, je préfère même une pannepot toute normale (sans parler des reserva ou grand reserva) à celle-ci.
Question existentielle : le tirage au fût a-t-il sa place pour ce genre de bière ? N'est-ce pas à cause de lui que cette bière a été outrancièrement "allégée" ? Je pense que c'est l'explication, même si ça peut être très différent d'une bière à l'autre (la Tokyo* dégustée il y a peu supportait parfaitement le tirage pression).
Petit passage sympa de Franck qui, des étoiles dans les yeux, nous a fait goûter une Samichlaus vintage 1997 : une merveille !
Enfin la star de la soirée, la Special Kay.
Grosse mousse, grosse viscosité. Le porto peu présent au nez (TROP FROID !!!!)
En bouche un zan assez linéaire et assez court.
Tout ça pour ça ???
Allez, sur la longueur en réchauffant (ça se boit tout doucement de toute façon cette bête là) ça finissait par dégager un peu plus de complexité. Je me dit qu'il ne faut pas que je reste sur cette impression et qu'il faut vite que j'ouvre l'une de mes bouteilles, je suis sûr que je vais y retrouver mon bonheur.