Mon week-end bières

Je n'en connais que 2 que je n'aime pas : la Rodenbach Vintage (faut être dingue de rouge typée flamande) et l'Altitude 6 (rien de spécial là dedans).
Les autres, connais pas...

Je pense que l'Altitude 6 était "glorifiée" par son vieillissement (je crois me souvenir de 6 ans en cave, mais ça me parait beaucoup). C'était le côté madérisé/ambrée qui m'a amusé.

La Rodenbach, c'est très particulier (bien d'accord). En rouge flamande, je connais que la Duchesse de Bourgogne par ailleurs. Mais je préfère la Rodenbach, ça a un côté moins "bonbon". Et en dessert avec un cigare, ça vous rapproche des cieux. C'est sans doute mon côté amateur de vins de Bourgogne qui ressort.

Je déplace dans l'estaminet (sinon en "Dégustation" c'est un post par bière dégustée, avec des commentaires un peu plus précis sur température, DLC, examen visuel, mousse, bulles, arômes, mise en bouche, saveurs, longueur, etc...)
Sinon le post de Piga me rappelle quand j'étais jeune Padawan, impatient d'accéder à la Force. C'est intéressant parce que ça rappelle quelques points de repère utiles à rappeler dans un parcours d'éducation zythophile.
- les étapes pas tu brûleras : je vois bien ce qu'a voulu dire Roger sur la Rodenbach. Voici un brasseur qui marque lui même le chemin de sagesse avec la Rodenbach classique, la Grand Cru (miam une de mes bières préférées) et les déclinaisons Vintage ou Caractère. Faire au préalable des dégustations parallèles "régulière/Grand Cru" permet de tout comprendre au processus de vieillissement et d'assemblage, et ça doit être apprivoisé avant d'attaquer une des déclinaisons plus hardcore. Ton impression "Caramel et épices", Piga, c'est certainement ce que ça évoque pour toi, mais je ne pense pas que ce soit vraiment ça dans les Rodenbach Vintage ou pas.
Avec une discussion par bière on peut en discuter, tu peux trouver d'autres associations gustatives plus adéquates.
- Le vieillissement avec circonspection tu apprécieras : une blonde à 6° avec 6 ans de cave produit rarement un résultat "glorifié". Je ne vois guère que l'Orval avec sa fermentation semi lactique pour supporter un tel oubli (et encore, très aléatoirement !). Le vieillissement va modifier les bières, mais rarement en bien. Même sur les bières supposées pouvoir vieillir, les goûts et les avis sont partagés, les résultats sont aléatoires.
- la couleur pas ne t'abusera : Là vraiment, un Noir de Dottignies n'a rien à voir avec une Guinness, c'est la couleur qui t'abuse, Piga. L'exercice est toujours délicat de faire abstraction du visuel pour déguster une bière, mais il faut prévoir de s'affranchir de ce type de comparaisons (Pour autant je n'ai vraiment pas envie de tenter les dégustations en verre noir, j'aime trop regarder ma bière avant de la goûter).