Sujet : la bière et notre santé
Bière et santé
BIÈRE ET PROTECTION CARDIOVASCULAIRE :
La bière exerce au même titre que le vin une protection contre les maladies cardiovasculaires.
La consommation modérée de bière réduit les risques de maladies coronariennes.
Cet effet protecteur a été observé dans plusieurs études épidémiologiques.
Les plus récentes ont été effectuées par KLATSKY sur 128 934 personnes suivies pendant une vingtaine d'année et par THUN sur 490 000 hommes et femmes âgés de 30 à 104 ans (parue dans The New England Journal of Medecine).
Ces études qui analysent les relations entre consommation d'alcool et mortalité globale montrent que la bière est, dans certains cas, efficace au même titre que le vin en matière de prévention des risques d'infarctus du myocarde.
L'équipe tchèque du Docteur O. Mayer (faculté de Pilsen) et plusieurs études plus récentes dont celle de Brenner (2001) et de Bree (2001), ont mis en évidence une diminution du taux d’homocystéine chez les consommateurs de bière. L'homocystéine est un facteur de risque cardiovasculaire.
Cet effet bénéfique spécifique serait lié aux vitamines B et notamment aux folates contenus dans la bière.
BIÈRE ET ALCOOLÉMIE :
Les variations d'alcoolémie sont fonction de la nature de la boisson alcoolisée consommée.
Les boissons comme la bière, dans lesquelles l'alcool est dilué, entraînent une alcoolémie à jeun moindre que les boissons plus concentrées en alcool et ce, pour la même quantité d'alcool ingérée.
BIÈRE ET POIDS :
La consommation modérée de bière ne fait pas grossir. Cette certitude résulte d'études expérimentales réalisées chez l'animal, d'observations épidémiologiques sur de grandes populations et enfin d'une étude clinique réalisée par l'équipe du Pr. Gérard DEBRY à Nancy. Cette étude a permis de comprendre pourquoi la bière, prise en quantité modérée, ne fait pas grossir. Les consommateurs de bière (33 cl par repas) ont tendance à moins grignoter en dehors des repas et ont un repas du soir plus léger.
Ils adaptent parfaitement leurs apports nutritionnels en réduisant leur consommation de sucre.
Il faut savoir qu'il y a moins de calories dans un verre de bière (25 cl) que dans un verre de lait entier ou dans un jus de fruit pressé de même quantité.
BIÈRE ET MÉTABOLISMES :
La bière agit sur certains paramètres biologiques tels que la glycémie (taux de sucre dans le sang), l'insulinémie (hormone qui régule la glycémie) ou les triglycérides (graisse). Dégustée de manière modérée et régulière, la bière n'a pas d'influence sur ces différents paramètres métaboliques. Elle peut donc être consommée par les personnes vigilantes sur ces différents aspects.
Une consommation modérée et régulière de boissons alcoolisées réduit le risque d'apparition du diabète de type 2 et le phénomène d'insulino résistance.
Source : Diabètes (2001), Konigrave
BIÈRE ET EFFET LACTOGÈNE :
La bière a un effet lactogène connu depuis l'époque des Romains. Les scientifiques ont maintenant compris pourquoi : la bière contient une substance issue d'orge maltée : "le bêtaglucane" qui stimule la sécrétion de lait et justifie a posteriori l'utilisation de la bière dite de nourrice encore vendue en pharmacie il y a quelques décennies.
BIÈRE ET VITAMINES :
La bière est issue des céréales et à ce titre source de vitamines du groupe B (B1, B6, B9, B12) nécessaires à de nombreux métabolismes de l'organisme. Elles interviennent notamment pour la beauté de la peau et dans le métabolisme énergétique.
La bière est la seule boisson qui apporte une telle quantité de vitamines B.
BIÈRE ET VIE :
Globalement, la consommation modérée de bière ou de boissons alcoolisées a un effet bénéfique sur la mortalité globale et pas uniquement cardiovasculaire. Le bénéfice concerne également les fonctions cognitives des sujets âgés, avec une réduction ou une prévention du risque de maladie d'Alzheimer ou de démence, ou l'ostéoporose qui serait réduite chez les buveurs modérés.
Biere Maxx / Krupf - Seb / Siméo PF80 / Minea MP66 / Wunderbar Pro (no co2) / Wunderbar Pro co2 (En cours)