à achtung : pas de conditionnel, on a une belle "épidémie" de cancer en France.
Je te suis sur l'imprécision quand à la réelle dangerosité d'une bière par jour.
Ben si on augment de 168 % les chances d'avoir un cancer du larynx, ça veut dire que dans la population qui en est atteinte il y en a 168/268 (c'est à dire 62,7%) qui boivent régulièrement de l'alcool, à concurrence d'1 verre par jour en moyenne (que ce soit 1 verre par jour ou 7 verres le samedi.
Il est précisé que l'augmentation de risque est sensible à partir d'un verre par jour, mais ça ressemble à une pirouette rédactionnelle pour frapper les esprits et éviter de devoir détailler ce qui se passe avec une moyenne de 0,5 ou 1,5 verre.
une chose me tracasse quand même sur la pertinence de ces chiffres. Puisqu'on parle de tabac il me semble quand même que c'est une cause majeure de cancer du larynx (on parle de celui-ci parce que c'est le plus frappant avec ses 168 % de risque supplémentaire). Il serait intéressant de scinder l'étude en quatre populations avec deux critères de division :
- plus ou moins d'un verre d'alcool par jour,
- et fumeur ou pas fumeur.
Parce qu'il me semble que comportementalement, le "buveur", personnage hédoniste et transgressif, a toutes les chances d'être également fumeur (on parle bien d'une population statistique standard, et non d'une "élite biérophile" qui aurait définitivement renoncé au tabac pour préserver ses capacités gustatives, exercées avec une modération quantitative contrabalançant l'extrême qualité des produits dégustés).
Il est donc possible que l'on impute à une consommation modérée mais régulière d'alcool des ravages qui proviennent simplement du fait que cette popolation comprend plus de fumeurs que la moyene ???
il fait beau