brassage à façon et "vrais brasseurs"

Je ne répondrai pas forcément à cette fallacieuse question de fond...
Le problème de Christophe Noyon n'est pas qu'il soit un "vrai-faux" brasseur en reconversion professionnelle mais plutôt qu'il entretienne un "vrai-faux" discours sur son activité.
Lochristi devait être un tremplin (sur le court terme) pour ses bières "terroir" or il continue à faire de petits brassages confidentiels de Noire de Slack et de Belle Dalle sans projet à long terme.
Il trompe le consommateur.

Nombre de brasseurs espèrent au départ créer leur brasserie avec leurs bières originales.
Et puis les budgets sont les budgets : c'est plus simple et surtout moins coûteux de brasser ou faire brasser à l'extérieur.

Faut-il nécessairement réaliser des investissements lourds et augmenter ses chances d'ajouter son nom à la longue liste des brasseries disparues pour mériter une considération unanime ?

"Inventer" une bière en mettant en oeuvre son talent et les connaissances que l'on a pu acquérir par différents cursus c'est être brasseur. Peu importe pour moi que l'on participe activement ou pas au brasage une fois que la recette est arrêtée.

Qui invente les bières aux 3 brasseurs ? Celui qui est à la machinerie et qui applique les recettes n'est pas pour moi un Brasseur avec un grand B. Et pourtant il lui faut un savoir faire de brasseur pour ne pas flinguer les brassins.

On a peut être tendance à assimiler le brassage à façon à la "bière-étiquette" (je n'y connais rien en fabrication de bière, je demande à un brasseur de me produire x hectolitres d'une bière passe-partout, peut-être même une bière qui existe déjà pour se vendre sous mon étiquette)

Question suite au post d'achtung : comment considérer un brasseur qui a assurer sa production, mais qui pour des raisons x ou y a dû se décider à cesser sa production propre et à la faire faire à l'extérieur, peut être même en n emettant pas lui-même la main à la pâte ??

Depuis quand sont-ils "Brasseurs" ?

Et si ça n'avait pas marché si vite et qu'ils étaient toujours à St Germain ?

Auteur ?
Compositeur ?
Interprète ?

L'important est la sincérité.

Pour moi, Noyon est l'anti-Jestin.
Il est encore présent...elle a dû vendre.
Au départ, elle a été brasseur amateur.
Elle produisait ses produits seule sur place avec courage et opiniâtreté.
Christophe Noyon est une sorte de négociant, un commercial talentueux avec de bonnes idées et de bonnes recettes.
Une sorte de chef de cuisine qui n'écrirait que des bouquins.

Son apprenti brasse...
En plus, il a un discours labyrinthique.
Pour sa noire, il m'avait assuré qu'elle ne contenait aucune matière colorante.
En grattant un peu, je découvre qu'il  y a de la vergeoise brune dans la recette...

Certes...et sa Ch'ti brune contient un colorant : ce sont les seuls points communs.
Mais retrace  un peu l'histoire de la Brasserie Delomel devenue Brasserie Castelain...

Une veulent associer une pils d'âne à l'image de paris ?