Et non, c'est tout le contraire, plusieurs études on démontrées que consommer de l'alcool régulièrement pour un enfant (même en très faible quantité) favorise à l'âge adulte les consommations déraisonnable, pouvant conduire à l'alcoolisme.
De plus ne pas oublier qu'un enfant ne réagira pas de la même façon qu'un adulte, que ce soit physiquement (1° ou 2° aura beaucoup plus d'impact sur l'organisme d'un enfant!) ou psychologiquement (banalisation de la consommation de l'alcool....). Donc pour moi l'alcool pour les enfants c'est niet!
Pour les ados (notamment les 15-18 ans), je pense que leurs interdire de boire de l'alcool aura plutôt l'effet inverse (c'est l'âge ou l'on a envie de faire de nouvelle expérience, de "bousculer les interdits", de tester ses limites). Je pense que les parents doivent aborder ce sujet avec eux, leurs expliquer les risques, afin d'éviter des pratiques comme le "binge drinking", qui on pour seul but de se saouler le plus rapidement possible.
capitaine haddock a écrit:à partir de la troisième, on avait droit à une Jupiler avec le repas
Mais même à l'adolescence la consommation d'alcool n'est pas anodine, et je ne pense pas que banaliser l'alcool avec une bière à chaque repas soit une bonne chose.
Les effets de l'alcool à l'adolescence: plus violents qu'on le pense!
La manière dont on réagit à l'alcool ne dépend pas seulement de la quantité consommée, mais aussi de la situation dans laquelle on se trouve, de la forme physique et de l'état d'esprit du moment.
_On réagit vite à de petites quantités d'alcool lorsqu'on a un faible poids corporel.
_Une personne peu habituée à l'alcool ressentira rapidement un état d'ivresse.
_A jeun, l'alcool saoule plus vite qu'avec ou après un repas.
_A 16 ans, on ne transforme pas l'alcool aussi «bien» qu'à l'âge adulte, car le foie n'est pas complètement mature.
N'oublions pas aussi que l'alcool est une substance psychotrope, qui modifie la perception de la réalité. A l'adolescence, dans un stade de développement psychologique et affectif fait de bouleversements, l'alcool représente un risque majeur de déstabilisation du psychisme.
"Si l’on sait exactement ce qu’on va faire, à quoi bon le faire ?"
Pablo Picasso