Achel (Abbaye Saint-Benoît d') dans Bières Belges 2009
Achel Blonde, Achel 4°, Achel 6°, Achel Brune 8°
Le monastère d'Achel fut fondé en 1854 dans une localité située non loin de la frontière hollandaise, à quelques lieues d'Eindhoven. Achel était, il y a peu de temps, la seule abbaye trappiste belge qui ne produisait pas de bière, bien qu'une activité brassicole eut existé jusqu'à la première guerre mondiale. Les Allemands confisquèrent le cuivre des cuves, comme ils le firent dans une série d'autres brasseries privées et précipitèrent ainsi la disparition de la bière trappiste à Achel. Pendant plus de 75 ans, les moines subvinrent financièrement à leurs besoins par la récolte de fruits et de légumes.
Peut-être lassés de consommer quotidiennement la « bière de table » de leurs voisins de Westmalle, ils décidèrent voici quelques années de vendre une partie de leurs terres. Les acheteurs furent la Régie nationale des Forêts des Pays-Bas et la Région Flamande. Les moines s'enrichirent de 18 millions de BEF (445.000 €) L'argent permit d'investir dans une petite unité de brassage et de démarrer leur activité sous le regard bienveillant de deux consultants, un moine de Westmalle et un d'Orval. En coulisses, il se raconte que le maître-brasseur d'Achel serait un transfuge de l'Abbaye de Westmalle, plus tout à fait en accord ni avec ses supérieurs hiérarchiques, ni avec les règles de stricte observance de l'ordre cistercien. Information à mettre au conditionnel car il n'y a eu jusqu'à preuve du contraire ni fumée, ni feu...
Dans les bâtiments qui servaient autrefois d'étables, ils aménagèrent un café, un des rares endroits où l'on peut actuellement déguster le breuvage sacré.Au printemps 2002, une brune titrant 8° rejoignit une gamme jusque-là composée de trois bières. Comme sa sœur presque jumelle, (la Achel Blonde, affichant elle aussi 8°)
[b][color=blue]Post tenebras spero lucem[/color][/b]
[color=#FF0000]Après les ténèbres, j'espère la lumière[/color]