Je suis d'accord sur les critères objectivement chiffrables.
Alcool, IBu, densité...
Mais alors autant les faire figurer en chiffres sur l'étiquette non ?
Aprèss la question, c'est : "est-ce qu'une mention de style sur l'étiquette, sachant que les brasseurs sont des farfelus qui ne respectent rien, doit être considérée come informative" ?
Plus précisément : Dany Thiriez est loin d'être un novice en matière de bières au houblonnage intense.
Quand il a envie de sortir une bière s'inspirant de DIPAs américaines, qui peuvent être à 60,001 IBU (là j'exagère un peu dans l'argumentation !) et qu'il sort la Dalva à 56 : et bien la Dalva est plus proche de ces DIPAs auxquelles elle rend hommage qu'à son Etoile du Nord, non ?
Donc dans ce référentiel relatif l'appellation DIPA prend son sens. parce que l'Etoile du Nord est une "petite IPA" à moins de 45 IBU (pour autant qu'elle réponde aux autresz critère de l'english IPA ou de l'american IPA, étant précisé qu'il n'existe pas de french IPA ou de belgian IPA) et la DALVA est mieux positionnée est "petite DIPA" qu'en "méchante IPA".
C'est comme quand les Struise boys nous parlent de double bock, triple bock ou quadruple bock : c'est LEUR référentiel (mais ici en n'empruntant pas au vocabulaire US, c'est vrai)
Cette discussion sur la légitimité d'un guide de styles rejoint la problématique des notes. C'est vrai qu'on est pas mal sur le forum à être réfractaires aux notations et catégorisations. Mais c'est vrai aussi que c'est bien de savoir de quoi on parle.
Edit : Mon raisonnement ne tient pas, parce que dans sa gamme il y a aussi l'Eté du Nord à 53 IBU...
il fait beau