1 (modifié par guernoulle 04-06-2012 14:39:04)

Sujet : Guides de styles

shyne à propos de la DALVA DIPA a écrit:

Je vais encore passer pour le rabat joie de service mais quand je lis les informations (sur les IBUs), cette bière est hors sujet...

Selon le guide de style (qui permet de catégoriser les bières dans les concours sérieux) une IIPA doit faire entre 60 et 120 IBU, celle ci affiche 56

on peut le trouver ou le guide de style ?

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2

Re : Guides de styles

On peut le trouver dans les logiciels de brassage ou en version imprimable sur ce site : http://www.bjcp.org/stylecenter.php

"Hoppy beers are not meant to be aged! Age your cheese, not your IPA!" Vinnie Cilurzo

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Re : Guides de styles

Il y a du des critères de dégustation (qualitatifs)et des critères d'analyse (quantitatifs) là-dedans

il fait beau

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4 (modifié par Peste Sournoise 04-06-2012 17:49:59)

Re : Guides de styles

Il s'agit d'un guide d'évaluation pour concours...tout est dit.

Pas de style, pas de famille : des méthodes.

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5

Re : Guides de styles

dit en plus Peste...

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Re : Guides de styles

Un concours s'est fait pour catégoriser ou pour évaluer une bière dans "une" catégorie.
Et quand tu répertories, quand tu créé une taxonomie, tu te rends compte qu'il existe des sous-catégories et des différences dans la sous-sous-sous et ainsi de suite.
Tu en arrives à calculer des EBC et des IBU.

Rien à voir avec le créatif et l'imagination. Ni la volonté du brasseur à vouloir sortir du lot avec son produit.

Pas de style, pas de famille : des méthodes.

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Re : Guides de styles

Oui mais en ajoutant "DIPA" on revendique un style aussi.
Plus clairement qu'en ajoutant "triple".

Je n'ai pas eu le temps de me traduire la définition de style de la IIPA (d'ailleurs est-il certain que IIPA "imperial" et DIPA "double I" soient la même chose dans l'esprit du consommateur) et encore moins celles des autres.

Par exemple est-ce qu'on peut présenter une Black IPA à un concours dans la catégorie IPA ?

Et si le brasseur n'a pas l'intention de se présenter à un concours ?

Je suis vraiment partagé là dessus :
- d'un côté on sait que les catégories ne veulent rien dire,
- d'un autre si on revendique une catégorie, n'y a-t-il pas un minimum de règles à respecter ?

L'important est de savoir si on trompe le consommateur. DIPA ça évoque un houblonnage "très sévère": suivant le corps de la bière, son équilibrage, la puissace aromatique du houblon qui modifie les perceptions on peut avoir une 56IBU plus violente qu'une 62 (parce que 62 : méfie-teu !)

il fait beau

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8 (modifié par Peste Sournoise 04-06-2012 19:33:55)

Re : Guides de styles

Le style DIPA ?
Ouais, comme quand tu fais une bière noire forte : tu écris "impériale stout" sur l'étiquette.

default/wink

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9

Re : Guides de styles

Personnellement j'aime avoir un maximum d'information sur le produit que j'achète (style, IBU, couleur, ingrédients utilisés, date d'embouteillage...).

Savoir que dans la bouteille c'est une bière ambrée ne m'avance à rien... c'est comme si j'allais acheter une voiture et que le seul critère de vente du commercial était la couleur... Me retrouver avec une familliale rouge alors que je voulais une Ferrari risque de ne pas me faire apprécier la conduite en familliale.

Donc le fait de catégoriser une bière est un plus que j'apprécie beaucoup, ca me permet de mieux cibler mes achats en fonction de mes gouts.

Après c'est le challenge du brasseur de réussir à faire une bière dans les clous :-)

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10 (modifié par guernoulle 06-06-2012 18:09:29)

Re : Guides de styles

Je suis d'accord sur les critères objectivement chiffrables.
Alcool, IBu, densité...
Mais alors autant les faire figurer en chiffres sur l'étiquette non ?

Aprèss la question, c'est : "est-ce qu'une mention de style sur l'étiquette, sachant que les brasseurs sont des farfelus qui ne respectent rien, doit être considérée come informative" ?

Plus précisément : Dany Thiriez est loin d'être un novice en matière de bières au houblonnage intense.

Quand il a envie de sortir une bière s'inspirant de DIPAs américaines, qui peuvent être à 60,001 IBU (là j'exagère un peu dans l'argumentation !) et qu'il sort la Dalva à 56 : et bien la Dalva est plus proche de ces DIPAs auxquelles elle rend hommage qu'à son Etoile du Nord, non ?

Donc dans ce référentiel relatif l'appellation DIPA prend son sens. parce que l'Etoile du Nord est une "petite IPA" à moins de 45 IBU (pour autant qu'elle réponde aux autresz critère de l'english IPA ou de l'american IPA, étant précisé qu'il n'existe pas de french IPA ou de belgian IPA) et la DALVA est mieux positionnée est "petite DIPA" qu'en "méchante IPA".

C'est comme quand les Struise boys nous parlent de double bock, triple bock ou quadruple bock : c'est LEUR référentiel (mais ici en n'empruntant pas au vocabulaire US, c'est vrai)

Cette discussion sur la légitimité d'un guide de styles rejoint la problématique des notes. C'est vrai qu'on est pas mal sur le forum à être réfractaires aux notations et catégorisations. Mais c'est vrai aussi que c'est bien de savoir de quoi on parle.


Edit : Mon raisonnement ne tient pas, parce que dans sa gamme il y a aussi l'Eté du Nord à 53 IBU...

il fait beau

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Re : Guides de styles

Le "double" (pour DIPA) c'est pour le degré d'alcool non ?

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Re : Guides de styles

non c'est le "double I".
Une India Pale Ale encore plus houblonnée devient "Imperial IPA" ou "IIPA", ce qui par extension désigne le "i" comme indice d'amertume, et alors IIPA devient DIPA.
D'ailleurs le "i" de "imperial" est aussi une signe de houblonnage massif quand il désigne un stout, quiest alors généralement russe...

Au fait je n'ai pas trouvé de TIPA ou de QIPA dans le Styleguide : au delà de 120 IBU on fait quoi ?
Et globalement quand une bière ne remplit pas tous les critères de'une catégorie (OG, FG, IBU, SRM, ABV) on la met où dans les concours ?

il fait beau

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Re : Guides de styles

Pourtant l'alcoolisation augmente toujours du simple "i" vers le double "i", du simple stout vers l'impérial stout.

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Re : Guides de styles

Tout ça c'est un peu de la br******* intellectuelle finalement, non ?

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Re : Guides de styles

dans le sens où ce seront des questions sans réponse : oui.
dans le sens où on a quand même le droit de savoir ce qu'on achète, non.

La variable d'ajustement ce sont les tolérances.


(l'onanisme, c'est l'amour avec la seule personne que j'aime.  W.A)

il fait beau

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16

Re : Guides de styles

Je suis un peu comme Shyne là-dessus, j'aime bien l'idée de savoir ce que j'achète avant d'investir et dans tous les cas, d'accord ou pas avec la classification du brasseur, même pour des bières pas ordinaires, il y a toujours une catégorie qui correspond.
Précisément, j'ai un peu de mal avec les IPA du vieux contient, qui ont tendance à s'appeler IPA dès qu'il y a plus de houblon que dans une triple et double IPA dès que l'IBU devient un peu significatif. Sans vouloir critiquer Thiriez (car son produit est très bon), l'appellation DIPA traduit clairement une méconnaissance du style. Une Pliny ou une Heady Topper, ce sont des DIPA, non pas parce que l'IBU est dans les clous mais parce que l'on a affaire à une produit où le houblon domine sans avoir à forcer sur l'amertume, où "l'ossature" de la bière est le côté résineux et pas le malt, parce que la longueur en bouche n'en fait pas une bière de soif mais bien un produit à déguster, qu'effectivement le degré d'alcool lui donne un corps que n'a pas une saison ou une IPA "européenne" (une DIPA, c'est épais en bouche avec beaucoup de corps).
Pour les stouts, c'est encore un peu différent, là encore, ça n'a rien avoir avec la couleur (encore que j'imagine difficilement une stout autre que noire), mais plus avec le corps de la bière, souvent aqueux et facile à boire pour une stout, épais et long en bouche pour une Imperial Stout. Les Double Imperial Stout ont en général un degré d'alcool plus élevé et une complexité beaucoup plus grande (pas nécessairement exigée dans toutes les Imperial Stout) et sont d'ailleurs souvent vieillies en fût ou épicée, etc. Évidemment, le corps est très lié au degré d'alcool, mais le lien n'est pas bijectif.
Après ça devient un peu subjectif quand on parle de genre mal définis comme les Barleywine (un barleywine ultra-houblonné comme la Old Guardian ou la Behemoth par exemple, se comparera difficilement à un produit lourd, malté, vieilli en fût comme la Kuhnhenn Boubon Barley Wine), mais cela vient plus d'une classification assez approximative qu'à une réelle difficulté à caractériser ce genre de bière.
Bref, tout ça pour dire que j'aime bien classer, catégoriser les bières (les noter mêmes !), ça met un peu d'ordre et permet de se fixer les idées.

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Re : Guides de styles

Tu décrits des impressions gustatives.
Le style est avant tout une "recette"...non ?
Par exemple : une bière "blanche" (bière de blé, de froment) doit contenir impérativement du blé et/ou du malt de blé (même si les 3 brasseurs avaient sorti en 1988 une "blanche de Lille" à 7° sans blé...même que les experts belges s'étaient offusqués de cette imposture) .

L'exemple "stout" n'est pas approprié : la couleur du "stout" fait partie du style "stout".
Le brasseur doit utiliser du malt torréfié au regard de la "recette".

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Re : Guides de styles

Ben moi je me retrouve assez bien dans l'intervention circonstanciée de Fux, dans la mesure où c'est quand même pratique d'avoir des référentiels, mais où il faut bien admettre que ces référentiels sont nécessairement flous pour certains styles qui sont par nature difficiles à définir.
Les guides de style ne donnent pas que des éléments chiffrés

il fait beau

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19 (modifié par ardenno 09-06-2012 18:33:23)

Re : Guides de styles

moi aussi je me retrouve bien dans le commentaire de Fux concernant les IPA, combien ai je bu de bières avec une appellation IPA qui n'étaient pas plus houblonnées qu'une Orval !

pour mon info : une XXXYZ de la brasserie la franche c'est donc une DIPA ? IBU 90

et la gouden hopsinjoor c'est une ? combien encore en IBU

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Re : Guides de styles

Je suis heureux de lire que la dégustation comporte sa part de subjectivité !
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