Re : Orval
pareil, je me suis fait plaisir chez **bip**,mais elles sont embouteillés du 28/10/09, je laisse vieillir
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pareil, je me suis fait plaisir chez **bip**,mais elles sont embouteillés du 28/10/09, je laisse vieillir
j'ai goûté ce we 3 orval d'âges différents: mise en bouteille 01/2008, 01/2009 & 01/2010 (que du janvier, même pas fait exprès)
je me suis le + régalé avec l'orval de 2010 (9 mois): ça reste amer, un peu sec, mais l'évolution est parfaite
pour le 2009, on reconnait l'orval en attaque, mais il manque un truc; l'amertume qui reste habituellement en bouche est remplacé par quelque chose de doux, je ne saurais pas définir exactement
quant au brassin 2008, même si ce n'est pas mauvais (loin de là), ça devient trop doux; le côté sureau si caractéristique a disparu
L'évolutivité particulière de cette bière serait dû à un ajout de brettanomycines à la mise en bouteille.
Effectivement ça explique cette saveur très particulière qui la rend incomparable aux autres "triples".
En même temps ça casse un mythe : j'étais admiratif sur la complexité de cette bière, qui suppose un gros travail des levures qui implique en général un gros titre d'alcool.
Je ne me rappelais plus avoir lu ceci sur la Dégustation Orval
... fermentation Haute, de 6.2°. En réalité, une Orval jeune titre à 5,2°, et après un an de cave, elle titre à 7,2°.
Il faudrait que je ressorte mon bouquin sur Orval... Mais de mémoire, il y a un réel travail de brassage qui ne se limite pas à l'ajout de brettanomycines à la mise en bouteille.
Le choix a aussi été fait d'utiliser une méthode anglaise de brassage (de mémoire, et je peux me tromper), et ne pas oublier qu'elle est houblonnée à crue.
Sur ces deux points, elle se distingue des autres trappistes, et même du reste de la production belge.
Un autre point crucial, la levure utilisée pour l'Orval en fait aussi sa particularité.
ça faut donc au moins 4 éléments qui font de cette bière un ovni. Alors Guernoulle, le mythe est toujours cassé ?
Le travail des Brettanomyces est vraiment stupéfiant sur les Orval âgés, je veux dire par là, que la bière en a les caractéristiques indéniables mais malgré tout ce n'est pas dominant.
Un ajout non maitrisé et on peut se retrouver avec une bière qui aurait autant d'acidité qu'une gueuze.
Exemple sur la Pipedream que j'ai regouté récemment ou les Brettanomyces ont marqué le produit trop précipitamment.
je me suis fait plaisir hier, j'avais laissé vieillir un Orval.
DLC: embouteillé le 23/09/2009, 23/09/2014.
verre: La Trappe.
mousse: sur-abondance de mousse, j'ai eu du mal à la maîtriser, très persistante et "nébuleuse", comme un épais nuage.
couleur: doré/ambré.
nez: je l'ai décapsulé et le temps que je prenne mon papier pour noter, à 50 cm du verre j'ai senti de la banane à plein nez, après au verre j'ai senti une note florale, une odeur de baies comme du sureau, ensuite le houblon pointe le bout de son nez, une légère odeur de levure et chose étonnante, j'ai reconnu un parfum d'une fleur que mes grands-parents ont, mais je ne saurait dire laquelle. Rien que d'un point de vue olfactif, cette bière vaut déjà le détour.
bouche: attaque malté, un gout "chaleureux", il y a un gout en arrière plan que je n'arrive pas à définir, une très grande longueur en bouche, à se réchauffer il y a à nouveau se côté banane, c'est une très très bonne bière.
Guernoulle :
[...] Quant à l'Orval il (Urbain) a pris des gants de sécurité : "la meilleure trappiste de type triple du monde" très exactement.
2 éléments qui m'inspirent un rapport d'étonnements :
- L'Orval serait une Triple ?
- La Bière Trappiste est une Bière d'Abbaye...non ? (Mais Orval n'est pas typé "Abbaye"...redoutable...hein !?)
Guernoulle :
L'évolutivité particulière de cette bière serait dû à un ajout de brettanomycines à la mise en bouteille.
Effectivement ça explique cette saveur très particulière qui la rend incomparable aux autres "triples".
J'ai retrouvé ça dans mes archives.
www.bieresdumonde.be/BrasseriedOrval.htm
Sur ce site, il parle d'insémination avant la mise en bouteille.
cet arôme de sureau, il est dût aux choix d'un houblon en particulier ou d'une levure (ou autre)???
Le fruit du sureau est très acide en bouche voire dessèchant.
Dans ma description "dégustation Orval" je mentionnais le pamplemousse.
A la Brasserie de Monceau St Waast (dans les années 1990), j'ai eu l'occasion de déguster une bière aux baies de sureau : je n'ai pas trouvé de similitude avec l'Orval...
On parle dans le forum de levures sauvages à type de Brettanomyces...les mêmes utilisées pour un lambic.
C'est ce goût de "gueuze" que tu retrouves je suppose.
j'ai goûté ce we 3 orval d'âges différents: mise en bouteille 01/2008, 01/2009 & 01/2010 (que du janvier, même pas fait exprès)
je me suis le + régalé avec l'orval de 2010 (9 mois): ça reste amer, un peu sec, mais l'évolution est parfaite
pour le 2009, on reconnait l'orval en attaque, mais il manque un truc; l'amertume qui reste habituellement en bouche est remplacé par quelque chose de doux, je ne saurais pas définir exactement
quant au brassin 2008, même si ce n'est pas mauvais (loin de là), ça devient trop doux; le côté sureau si caractéristique a disparu
j'ai vu ça après avoir fait ma dégustation...
donc d'autres personnes que moi retrouve se "sureau"
Pestouille tu sais très bien que "triple" ne veut rien dire. C'est une idée générale. C'est vrai que quabd j'entend trappiste triple je pense à la Westmalle Triple, le mètre-étalon du genre.
Mais comparer la Westmalle Triple et l'Orval
Tu noteras donc mes guillemets à "triple"
Disons "blonde forte" ou "ale" ...
6,2 selon l'étiquette, peut être bien 8,2 selon mon palais (Oval de deux ans et deux mois que j'ai gentiment laissé réchauffer, et qui m'offre un festival de saveurs assez incroyable. Question classique : quel agrume revient sur la longueur ? Là on est sur du pamplemousse)
Ce sont des trappistes, ils manifestent en silence.
Sur l'Orval vieux j'étais resté assez circonspect sur une 3 ans qui avait perdu son peps et commençait à passer, alors que sur cette 2 ans c'est une perfection. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut toujours les déguster à 2 ans, cette bière est une pochette surprise !
oui, selon la T° de conservation pendant ces longs mois, elle a put évoluer de tel ou tel façon
une 3 ans qui avait perdu son peps et commençait à passer
St Carlo a dit : si ta bière manque de peps, alors tu la coupes avec une jeune. (c) De Struise Brouwers.
Un blend d'Orval en quelque sorte...
J'ai goûté ma première Orval hier, très jeune, mise en bouteille le mois dernier. Bein, j'ai vraiment apprécié !
Je précise que je n'accroche pas au goût des Rochefort et pourtant cette trappiste me plait bien.
Reste à laisser vieillir (purée, ils annoncent jusqu'à août 2016 !) pour faire la différence.
C'est normal que l'Orval puisse te plaire si tu n'aimes pas les Rochefort, puisqu'au dela de l'appellation trappiste, elles n'ont absolument aucun point commun! L'appellation ne garantit en rien un goût commun, même si souvent on associe la bière trappiste à de la bière brune forte et plutôt douce...
Sam, ou tu achètes tes Orvals sur trouver Paris?
J'habite région parisienne, et je peine à en trouver !
Merci
La bière, boisson délicate au même titre que le vin, doit être conservée à l'abri de la lumière et à une température comprise entre 10 et 15°C. C'est à cette même température qu'elle sera servie dans son verre d'origine en ayant soin de déguster la lie séparément.
Suivant l'âge de la bière en bouteille, les sensations gustatives apparaitront comme différentes. La bière jeune est caractérisée par un bouquet de houblon frais, avec une note fruitée et une amertume prononcée dans le goût, un voile léger et un col de mousse moins ferme que la bière de six mois. Celle-ci présente un bouquet constitué d'un mélange d'odeurs de levure et de houblon suranné. L'amertume est plus diffuse et le goût a évolué vers une légère touche d'acidité accompagnant des saveurs de levure et de caramel. Servie sans la lie, la bière de six mois et plus, est particulièrement brillante d'aspect. Elle le sera moins, si la température de service se situe en dessous de 7°c à 8°c. La brasserie renseigne les consommateurs, en direct sur l'étiquette, quant à la date d'embouteillage et la date de péremption. Il est donc aisé, pour tout consommateur, de s'assurer de l'âge de la bière d'Orval et de l'utilité de la consommer rapidement ou moins rapidement suivant que l'on apprécie cette bière jeune ou avec quelques mois ou quelques années de cave.
Euh... merci pour ce descriptif !
Mais pour répondre plus précisément à la question de a4n, de la Orval on en trouve, entre autres, chez Christian, au Bootleger, à Pernety. J'imagine que les autres cavistes en ont aussi, mais je n'en ai jamais acheté que là !
Cela étant, je crois bien que de la Orval on en trouve même à Monop' !! (ça n'est pas vraiment rare !)
L'Orval peut effectivement se trouver dans pas mal de supermarchés en province, j'imagine qu'il en est de même à Paris... Il suffit de trouver les "bonnes" grandes surfaces.
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